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ARCHITECTURE

Un joyau archiectural du pays d'Argonne : l'alliance de l'austérité de la façade militaire du XVIè siècle de cette maison forte et de  la douceur d'un logis du XVIIè siècle.

Photos Aériennes

Une façade militaire

un elegant logis

Une seigneurie militaire fortifiée

De larges douves délimitent un vaste quadrilatère construit autour du pigeonnier, unique vestige de l’ancien château de Braux détruit pendant la guerre civile de cette fin du XVIè siècle et remplacé par la construction d'une demeure forte destinée à recevoir la compagnie de chevau-légers de Philippe de Thomassin.
Ses très larges douves, ses courtines, son pont dormant et ses quatre tours d’angle munies de canonnières permettaient d’en protéger l’accès.
 
L'alternance de brique et de gaize sacrifie au goût de l'époque qui se révèle dans de nombreux lieux : Sainte-Ménehould mais également la place des Vosges à Paris, le château neuf de St Germain en Laye, ou le château de Fontainebleau. En revanche, l'austérité de l'ornementation rappelle bien la vocation militaire du lieu.
 
C'est l'alliance de cette simplicité des lignes et d'une polychromie heureuse - l'orangé de la brique et la blancheur de la pierre de gaize, le noir bleuté de l'ardoise, indissociable des nobles demeures de ce style - qui confère à Braux toute sa noblesse.
 
Le porche, encadré de deux pilastres avec leurs piramidions sommés de boulets, son fronton cintré et l'agraphe en feuille d'acanthe qui forme la clef de cintre du portail, confère une majesté censée imposer d'emblée une certaine componction.
UN LOGIS DES OFFICIERS DEVENU CHÂTEAU D'AGRÉMENT

 

Seul vestige de l'ancien logis de Philippe de Thomassin, l'aile Nord, dite Henri IV, alternance de brique et de gaize.

Avec la pacification de la région et l'adoucissement des moeurs, le domaine de Braux perd sa vocation militaire : l'ancien logis des Officiers est transformé en maison d'agrément : le château fut modifié au XVIIè siècle en un logis aux larges baies, plus conforme aux besoins de confort, délaissant ainsi l’aspect austère et militaire du précédent logis des officiers dont il subsiste le pavillon « Henri IV ».

 

Sans modification majeure depuis, le château de Braux Sainte Cohière représente un bel exemple de l’architecture régionale des XVIè et XVIIè siècles.

Ses fortifications de brique et de gaize, pierre calcaire typiquement champenoise, lui confèrent force et élégance.

ÉLÉMENTS INTERIEURS

 

L'escalier d'honneur est classé Monument historique et doit notamment sa superbe à la façon dont il permet de distribuer l'aile Henri IV dont l'étage est de moindre hauteur, à la chapelle et au premier étage du corps de logis.

 

Les cheminées monumentales du rez de chaussée, en pierre sont caractéristiques du raffinement du XVIIè siècle.

 

La Chapelle intérieure, sa belle hauteur, la beauté et la sobriété de son maître-autel, est également typique d'un art de vivre du XVIIè siècle.

LE COLOMBIER

 

Ce serait le plus ancien édifice du domaine, les actes le mentionnent dès le XIVème siècle. De plan octogonal, le colombier de Braux alterne brique et pierre de gaize sur le premier tiers puis le reste de son élévation couvert d'un bardage d'ardoises en écaille de poisson; son toit est couvert de tuiles plates.

La hauteur à partir de laquelle le mur était percé de boulins variait selon l'étendue du droit de justice exercé par le seigneur.

Le nombre de boulins, ces niches qui abritent chacune un couple de pigeons, indiquait la superficie du domaine. A Braux, on compte environ 1100 boulins.

Symbole de puissance seigneuriale, l'élevage de pigeons avait une double utilité : pour la viande mais aussi pour la fiante (déjection appelée colombine) qui est très riche et servait d'engrais pour les cultures.  Lors des semailles, les pigeons étaient enfermés afin de les empêcher de dévaster les terres alentours.

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